past EXHIBITIONs:

UNFREE LABOR

Who has the choice ?

10.02.2023 – 14.05.2023

Occasion

Le droit au travail est un droit humain fondamental. L’article 23 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule : « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Toute personne, sans aucune discrimination, a droit à un salaire égal pour un travail égal. » Cependant, malgré l’existence de cette déclaration, à ce jour, le droit humain au travail ne bénéficie pas d’une application universelle. La Convention internationale du travail de 1930 définit le travail non libre comme « tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine ou que cet individu ne s’est pas offert de plein gré. » Pour de bonnes raisons, l’Organisation internationale du travail (OIT) compte la lutte contre le travail forcé ou obligatoire parmi ses tâches centrales en 2021.

L’exposition « Unfree Labor » permet au visiteur d’explorer la transition floue entre le travail libre et le travail non libre au XXIe siècle.  Les visiteurs apprendront que l’absence de choix implique inévitablement une relation de dominance-subordination.  L’exemple le plus évident est l’esclavage humain, mais il existe de nombreux exemples plus subtils qui méritent d’être examinés. Il apparaîtra clairement que le travail non libre est également présent (et combattu) en Europe centrale.  Dans la vie contemporaine, nous nous demandons ce que signifie la notion de choix pour les travailleurs ?  Comment perçoivent-ils leur situation ?  Se sont-ils demandés s’ils avaient ou non le choix dans leur vie professionnelle ?

« Unfree Labor » est une exposition engagée qui invite le visiteur à prendre position sur les thèmes présentés par le biais d’études de cas d’Allemagne, de Belgique et du Luxembourg qui devraient stimuler leur réflexion sur la question de savoir où s’arrête la décision d’accepter un emploi et où la coercition économique, juridique ou émotionnelle peut pousser une personne à accepter un emploi dans des conditions injustes.

Parmi les questions à explorer figurent des notions telles que « Qui profite de ce système ? » et « Quels sont les effets de ce système sur les personnes concernées ? ».  L’exposition demandera aux visiteurs d’examiner comment leur comportement en tant que consommateurs peut soutenir un système économique basé sur la disponibilité d’une main-d’œuvre bon marché.  Parmi les formes de travail non libre qui seront examinées figurent le faux travail indépendant, le gardiennage domestique, la prostitution et le travail en prison. 

Les visiteurs seront invités à réfléchir à ce qu’ils peuvent faire pour promouvoir le travail équitable. Certains éléments de l’exposition sont susceptibles de rappeler au visiteur sa vie quotidienne. D’autres parties de l’exposition plongeront le visiteur dans un environnement peu familier qui pourrait susciter des sentiments d’oppression ou de contrainte.  Dans l’ensemble, l’exposition devrait aider les visiteurs à acquérir une compréhension plus large du travail dans le monde dans lequel ils vivent.

                                                                                             

Children's workshops

Our Museum Educators at Musée FERRUM create workshops inspired by the permanent and temporary exhibitions. The local and national school children get to learn about the theme of work, heritage, and art playfully and pedagogically. Here is a sneak peek into THE GREAT INDUSTRY workshop created by Annick Sinner:

THE GREAT INDUSTRY

08.10.2022 – 17.12.2022

Occasion

Cette année, Esch2022 partage le titre de Capitale européenne de la culture avec Kaunas, la deuxième plus grande ville de Lituanie, et Novi Sad, la deuxième plus grande ville de Serbie.

Pour promouvoir cette relation et mettre en avant des valeurs communes, les trois villes ont lancé une série de programmes et de collaborations. L'un de ces nouveaux partenariats a émergé naturellement lorsque Auksé, artiste et curatrice de la community platform « Backup Stories » au M. K. Čiurlionis National Museum d' art, a rencontré Guy Assa, responsable des projets Esch22 à la comune de Kayl. Coincidence, à ce moment-là, Auksé organisait une exposition sur les anciens ouvriers d' une usine de chaussures à Kaunas, et notre commune abrite la « Schungfabrik » une fabrique de chaussures historique, transformée en centre culturel.

Ce lien et l‘histoire similaire de l'industry qui s‘est effondrée et qui est restée, dansle paysage et dans la mémoire des citoyens entre Kaunas, en Lituanie et la région sud du « Minett » au Luxembourg est une opportunité d'échange à ne pas manquer dans le cadre, de l'année culturelle!

Depuis 2017, une plateforme communautaire « Backup Stories » qui initie, la collaboration entre d‘anciens patrons d‘usine, des artistes, et le personnel des musées, explore les contradictions fondamentales entre l'histoire et la fiction, la vraie connaissance et l'illusion, l'humain et la machine, la douleur et l'humour. C'était exactement la vie grotesque des ouvriers des usines soviétiques - un équilibre constant entre l'extérieur soviétique officiel et l'intérieur lituanien privé.

En 2017, cette Community platform « Backup stories » a ouvert sa première exposition « The Great Industry »révélant la pathologie de l'industrie soviétique, le titre lui-même cache une certaine dose d'ironie.

La troisième exposition du cycle « The Great Industry » se concentre sur l'industrie de la chaussure et le producteur culte de sneakers soviétiques : L'usine de Kaunas « Inkaras » (« L’ ancre » en traduction). L'usine est célèbre non seulement pour ses baskets (de qualité médiocre mais encore désirables à l'époque - une sorte de rêve soviétique de chaussures américaines bien connues). En l'année 2000, a une importante grève de la faim des travailleurs a eu lieu à Kaunas et l'histoire du syndicat national en Lithuanie a commencé.

L'exposition "The Great Industry" pour le MUAR sera composée des meilleures idées, des histoires de la communauté et des photos documentaires, des exemples de production industrielle et des œuvres d'art contemporain des expositions précédentes (2017 - 2020) de la community platform “Backup Stories”.

Participating Communities – former employees of Drobė, Kaspinas, Inkaras, Kaunas Paper Mill and Kaunas Radio Factory

Participating Artists – Edmundas Saladžius, Darius Petrulis

Visual Design – Julija Tolvaišytė-Leonavičienė

Architecture – Office De Architectura

Translator – Erika Lastovskytė

English Language Editor – Mary Maschio

Curator – Auksė Petrulienė

                                                                                             

 

WORKING CLASS HEROES

Working Class Heroes

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FR

Pour l’amélioration des conditions de vie de la classe ouvrière!
Une exposition sur Jean-Pierre Bausch, Léon Weirich et Jean Schortgen.

Occasion

Le Musée vun der Aarbecht (MUAR) a pour objectif de sensibiliser le public aux différentes thématiques liées au monde du travail appartenant au passé, au présent et à l'avenir. Dans le cadre de Esch2022, Capitale Européenne de la culture, le musée entend familiariser le public national et international attendu pour cette période riche en découvertes culturelles avec l'œuvre socio-politique de trois personnalités de la région. Il s'agit de Jean-Pierre Bausch (1891-1935), Jean Schortgen (1880-1918) et Léon Weirich (1878-1942).

Objectif

Working Class Heroes vise à montrer à ses visiteurs le parcours personnel des trois « héros » de l’exposition afin de constater la façon dont ces hommes initialement ouvriers ont réussi à s’engager en politique pour défendre leurs prises de positions socio-politiques concernant la classe ouvrière. Grâce aux portraits dressés, au discours tenus à la Chambre et d’autres éléments biographiques et historiques, les visiteurs ont la possibilité de comprendre quelles idées de leur temps Bausch, Schortgen et Weyrich ont adopté et comment ils ont voulu changer et améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière.

En tant que Luxembourgeois, les visiteurs peuvent acquérir des histoires de vie des générations de leurs arrière-grands-parents et grands-parents. Ils en apprennent davantage sur le pouvoir, le travail, le logement, les loisirs, la religion, les espoirs et les rêves, ce qui permet d’élargir leur image de la vie ouvrière du sud du pays. En tant que visiteurs étrangers, c’est un moyen de comparer et réfléchir sur leurs propres idées des anciens mondes du travail industriel avec des exemples luxembourgeois.

Les expositions ne peuvent pas fournir une réponse officielle à la question "comment c'était exactement à l'époque". Cependant, en abordant le passé par le biais d'une fiction historiquement documentée, notre exposition peut encourager ses visiteurs à aborder la réalité socio-historique avec leurs propres connaissances et leur imagination. La forme de présentation de notre exposition stimulera les visiteurs de manière divertissante, les étonnera, les rendra curieux et les fera réfléchir, mais aussi les informera et les touchera sérieusement.

De cette manière, notre exposition contribuera à une discussion socio-politique orientée vers l'avenir, qui ne considère pas les réalisations dans le domaine de la législation du travail comme acquises et à jamais sécurisées.

Pour voir notre supplement / guide cliquez ici

                                                                                             

 

Jean Schortgen - Artist: Guy Hary

Working Class Heroes qui est installée au sein du Musée FERRUM, et se diversifie par aspect interactif avec l’implantation de « statuettes » représentant les différents personnages et thématiques du sujet dans les espaces extérieurs de la région.

Ces statuettes détiennent un QR Code qui permet de visionner des vidéos de prises de parole de nos acteurs interprétant certains discours tenus à la Chambre des députés par les « héros » de l’exposition. Cliquez ici pour voir nos vidéos.

Grâce à cette carte de géolocalisation des emplacements de nos statuettes, vous avez la possibilité d’aller à la recherche de celles-ci et d’avoir accès au contenu propre à nos éléments extra-muros.

 

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